Lieu de fêtes et de rencontres à l’été, il n’en reste pas moins un espace créé pour abriter la biodiversité toute l’année. La démarche de transformation puis d’entretien suit une approche environnementale globale et réfléchie désormais testée et approuvée.
Force est de constater que différentes espèces végétales ou animales ont jugé bon de s’établir dans le parc. Pour preuve, dès la première année, vous avez pu voir apparaitre dans le bassin des canards et 12 canetons, arrivés sans intervention humaine. De même, il n’est pas rare d’entendre coasser les grenouilles, qui avaient auparavant déserté les lieux. Cette façon de gérer le parc engendre une faune et une flore qui s’autorégule. Aussi n’y a-t-il, par exemple, que très peu de moustiques, ceux-ci étant consommés notamment par les grenouilles. Ceci ne signifie toutefois pas que l’on ne fait rien en attendant que la nature se débrouille, mais plutôt qu’on met en place un ensemble de conditions favorables à la nature pour que l’environnement global du parc s’équilibre. Ces conditions ont permis également de voir apparaitre la première année du colza, les années suivantes d’autres types de flores dans la plaine humide, permettant à la petite faune de trouver refuge.
La municipalité et les services, dans cette approche environnementale globale, observent les modulations du parc pour les comprendre, s’y adapter et améliorer sa gestion, pour le bien-être et la cohabitation du vivant.