Expression des groupes

Textes de la rubrique « Expression libre » du dernier numéro de St-Barth info.

St-Barth Naturellement

Le 24 mai a eu lieu l’inauguration du Coin Assos. Comment définir le Coin Assos et pourquoi l’avoir créé ?
Après avoir un fait un sondage auprès de toutes les associations où nous leur demandions comment nous pourrions les aider, des réunions ont été organisées et des besoins sont apparus. En effet, les associations ont exprimé le besoin d’un endroit pour se rencontrer et échanger ensemble. Le Coin Assos est né de cette réflexion, c’est un lieu de convivialité, avec des outils mutualisés : bureau, salles par tagées, tisanerie, boîte aux lettres, photocopieur, et informations sur la vie associative. Des animations seront proposées par Aline Villière, la chargée de mission Citoyenneté et Vie Associative. C’est ainsi que seront abordées des thématiques telles que : la communication, le renouvellement et la menée d’un CA, les dossiers de subvention, seront aussi proposées des formations sur la trésorerie, la gouvernance, les AG et les droits et devoirs des associations.
Comment et pourquoi aider les associations ?
Chaque association à sa place dans la commune et chacune y joue un rôle essentiel. C'est un moyen fort de lutter contre le repli sur soi, l'exclusion et l'isolement. Les actions associatives renforcent l’action publique et notre commune compte 122 associations.
Comment fonctionne une association ?
Grâce aux bénévoles qui ont un engagement aux services des autres, ce qui est une base de la vie associative. Comme acteurs citoyens, les bénévoles font preuve d’une abnégation importante, donnent de leur temps sans contrepartie et, par leurs actions, contribuent à mieux vivre ensemble.
Merci aux nombreux bénévoles de la vie sportive, culturelle et sociale. Le Coin Assos est fait pour vous.

Christine Huu, adjointe à l’éducation et à l’enfance

Être Heureux 2020

Notre alternative à la Venaiserie offre autant de place aux associations que la rénovation de la Cressonnière, malgré les affirmations trompeuses de la majorité.

En effet, lors du conseil municipal du 26 mars, nous avons exprimé notre opposition au projet de rénovation du complexe de la Cressonnière proposé par la majorité, car il présente des problématiques majeures. Après 650 000 € de frais d’études, le coût estimé du projet est de plus de 5 millions d’€. Il est pr ojeté une économie d'énergie de 46 000 € par an. Cela signifie un amortissement sur 40 ans ! C’est irréaliste pour une structure qui nécessitera des rénovations avant cette échéance. De plus, ce projet repose sur l'obtention incertaine de 2 millions d'€ de subventions de l’État.
Quelle accessibilité pour ce site ? Absence de desserte de bus, cheminements piétons et pistes cyclables dangereuses avec la traversée du rond-point… Plusieurs associations seront contraintes de partager des espaces non adaptés à leurs activités spécifiques. Les besoins des utilisateurs de la Cressonnière n’ont pas été suffisamment pris en compte (surface, type de sol, acoustique…).

Quelle alternative proposons-nous ?
Nous suggérons d’agrandir la Venaiserie au même niveau que la Cressonnière dans une approche économiquement viable. La Venaiserie offrirait une surface exploitable similaire, tout en ayant une desserte de transport en commun et des voies vélos sécurisées existantes. En centralisant les activités sur 3 sites au lieu de 4, grâce à la création de bâtiments, nous réduisons et optimisons les coûts énergétiques et de gestion. Nous préconisons un système de chauffage utilisable par tous les bâtiments à proximité (ce nouveau complexe sportif et culturel, la Baleine Bleue, le collège…) en utilisant des solutions modernes comme la géothermie par exemple. Notre projet améliore l’accessibilité et la sécurité, et offre un meilleur service aux habitants, tout en maintenant l’ensemble des associations et utilisateurs.
Nous regrettons que la majorité colporte ses interprétations et refuse d'envisager des alternatives adaptées et pérennes. Nous continuerons à défendre ces idées pour le bien de tous.
Le projet complet ici :
www.eh2020.fr/pourquoi-la-venaiserie-plutot-que-la-cressoniere/

Ivain BIGNONET, Nathalie HERSANT et Laurent DANIEL - Équipe EH2020

St Barth Avenir

L’État et la Santé - La Ville et la santé de ses habitants
Pour la Ville, les cabinets médicaux sont apparemment en nombre suffisant. Les Bartholoméens ont tous matière à être satisfaits des soins trouvés sur le plan local. Une affirmation qui devrait être confirmée par des sondages, des recoupements d’enquêtes de satisfactions, de statistiques. Le prix de la consultation d’un généraliste a augmenté dernièrement. Une nouvelle augmentation est en pourparlers. Certains généralistes demandent à pouvoir bénéficier d’un dépassement d’honoraire. Une pratique qui risque de s’étendre.
Face à ces pratiques grandissantes, quelles pourront être les attentes des habitants ? Quelles craintes et comment les rassurer ?
Les délais nécessaires pour prise de rendez-vous auprès de spécialistes sont parfois très longs. Pourront-ils être raccourcis ? Les plus grandes craintes sont certainement le risque de pratiques de santé à deux vitesses, celui de pratiques tarifaires discriminantes. Le Village Pierre Rabbi (VPR) gomme certaines inégalités, pallie à des manques, permet quelques transports et aide les personnes en situation de grande précarité.
Reste la difficulté pour le public qui ne maîtrise pas l’outil informatique de prendre ses rendez-vous médicaux, de les modifier, de régulariser et de trouver les pistes des soins appropriés. Il sera certainement possible de trouver certaines réponses dans les services du VPR : de l’aide aux personnes les plus démunies en matière d'informations ou de formations en technologie. Des aides sont également possibles auprès des services culturels et/ou éducatifs.
La préoccupation, pour la Municipalité et le corps médical, est certainement celle de l’attrait de spécialistes. Des dispensaires, avec un secteur « petite enfance » ont existé il y a quelques années. Ces structures et leurs services sont remis au goût du jour dans certaines agglomérations. Des mutualisations de compétences et de services sur un même lieu géographique sont recherchées et même favorisées. Des réponses, pour notre commune, arriveront bientôt. Du moins, nous l’espérons.
Nous vous affirmons notre vigilance.

« Il ne faut pas juger avec nos yeux instruits d’aujourd’hui mais avec nos yeux aveugles d’hier »
Paul Morand

Marie-Thérèse BURR, Stéphane VRILLON, Richard PAPIN